2 Samuel 4,2 – 5,7

Bienheureuse Vierge Marie du CarmelPaul VI

Benoît XVI

La sainteté ne passe pas, p. 146s

        Le Carmel, haut promontoire qui s’élève le long de la côte orientale de la mer Méditerranée, précisément à la hauteur de la Galilée, possède sur ses pentes de nombreuses grottes naturelles, appréciées des ermites. Le plus célèbre de ces hommes de Dieu fut le grand prophète Elie qui, au IXème siècle avant Jésus Christ, défendit inlassablement de la contamination, par le culte des idoles, la pureté de la foi dans le Dieu unique et véritable. Précisément, en s’inspirant de la figure d’Elie, est né l’Ordre contemplatif des « Carmes », famille religieuse qui compte parmi ses membres de grands saints comme Thérèse d’Avila, Jean de la Croix, Thérèse de l’Enfant-Jésus de Lisieux, Thérèse Bénédicte de la Croix, dans le siècle Edith Stein. Les Carmes ont diffusé, dans le peuple chrétien, la dévotion à la Bienheureuse Vierge du Mont Carmel, l’indiquant comme modèle de prière, modèle de contemplation et modèle de dévotion à Dieu.

        En effet, Marie fut la première qui, de façon incomparable, a cru et fait l’expérience que Jésus, Verbe incarné, est le sommet, le point culminant de la rencontre de l’homme avec Dieu. En accueillant pleinement la Parole, elle est « arrivée heureuse à la Sainte Montagne », et vit pour toujours, corps et âme, avec le Seigneur. Dans nos prières, confions, en ce jour, à la reine du Mont Carmel toutes les communautés de vie contemplative présentes dans le monde, et de façon plus particulière celles de l’Ordre des Carmes ; n’oubliez pas les monastères proches de chacun et de chacune d’entre vous, monastères qui prient pour vous et pour le monde. Que Marie aide chaque chrétien à rencontrer Dieu dans le silence de la prière.