Isaïe 7, 1-17

Abrege du catechisme

Saint François-Xavier

Correspondance, Lettres et Documents, p. 78s

       Les œuvres de miséricorde corporelle sont au nombre de sept. La première, c’est visiter les malades. La seconde, donner à manger à celui qui a faim. La troisième, donner à boire à celui qui a soif. La quatrième, racheter les captifs. La cinquième, c’est vêtir ceux qui sont nus. La sixième, c’est donner un toit au pèlerin. La septième, enterrer les morts.

       Les œuvres de miséricorde spirituelle sont au nombre de sept. La première ; c’est d’enseigner aux simples, ignorants du catéchisme. La seconde, donner un bon conseil à qui en a besoin. La troisième, c’est de châtier celui qui a besoin d’un châtiment. La quatrième, consoler ceux qui sont tristes et désolés. La cinquième, c’est pardonner à celui qui a commis une faute. La sixième, subir les outrages avec patience. La septième, c’est de prier Dieu pour les vivants, afin qu’il les préserve des mortels, et pour les morts, afin que Dieu les retire des peines du purgatoire et les emmène au paradis.

       Ô mon Dieu puissant et Père compatissant, Créateur de toutes les choses du monde, je crois en Toi, mon Dieu et Seigneur, car Tu es tout entier mon bien. Je crois fermement, sans pouvoir en douter, que je serai sauvé par les mérites infinis de la mort et de la Passion de ton Fils, Jésus-Christ, mon Seigneur, même si les péchés que j’ai commis, quand j’étais petit, sont très grands, ainsi que tous les autres que j’ai faits jusqu’à cette heure présente, parce que ta miséricorde est plus grande que la malice de mes péchés. C’est Toi, Seigneur, qui m’a créé, et non pas seulement mon père ou ma mère, et c’est Toi qui m’as donné une âme et un corps, et tout ce que je possède. C’est Toi, mon Dieu, qui m’as fait à ta ressemblance, et non pas les idoles qui sont les dieux des Gentils, et qui ont des têtes de bêtes et d’animaux du diable. Je renie toutes les idoles, les sorciers et les devins, car ce sont des captifs et des amis du diable.

       Ô Gentils, quel aveuglement du péché est donc le vôtre, qui est si grand puisque vous considérez comme dieux des bêtes et des démons, et vous les adorez sous leurs figures.

       Ô Chrétiens, rendez grâces et louanges au Dieu Trine et Un, qui nous a fait connaître la foi et la Loi véritables de son Fils Jésus-Christ.